Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

Très (trop ?) simple au plan scientifique, intéressant comme contribution au débat sur le statut de

Paru en janvier dernier, ce petit (150 pages) ouvrage écrit par le directeur du Laboratoire de Recherche sur les Sciences de la Matière du CEA, à Saclay, inquiète de prime abord : le niveau de vulgarisation adopté semble en effet beaucoup plus basique que ce à quoi les éditions Odile Jacob nous ont habitué...

Au plan strictement du contenu scientifique, le malaise ne se dissipe guère après 100 pages : c'est vraiment TRÈS simple...

En revanche, une belle et heureuse surprise dans la troisième partie (les cinquante dernières pages) : l'auteur y trace les contours d'un débat de bonne facture sur le statut actuel de l'expertise scientifique, voire de l'envie de connaissance tout court, et sans réduire les arguments présentés à un simple plaidoyer pro domo, avec notamment une critique bien vue de l'absurde et messianique rapport Roco-Bainbridge de 2002, une convocation habile de Gaston Bachelard et Zygmunt Bauman, une relecture soignée des conditions de la découverte du neutron, et une réflexion proche in fine de celle de Michel Serres (dans une forme moins poétique...), toutes choses qui font plaisir et stimulent.

Nettement plus intéressant en tant que pierre au débat sur le statut de la science qu'en tant qu'information sur les nanotechnologies, donc.
Charybde2
6
Écrit par

Créée

le 22 sept. 2011

Critique lue 132 fois

Charybde2

Écrit par

Critique lue 132 fois

Du même critique

1Q84 : Livre 1
Charybde2
6

Avouer une véritable déception...

Murakami Haruki avait jusqu'ici été pour moi, systématiquement, un enchantement et un puissant stimulant. Hélas, le charme n'a pas pleinement fonctionné cette fois-ci. L'intriguante fable fantastique...

le 30 sept. 2011

33 j'aime

10

1Q84 : Livre 3
Charybde2
4

La touche finale d'un désastre annoncé par les deux premiers tomes. Un étonnant sabotage méthodique.

Et bien non, le troisième tome de 1Q84 ne sauve pas les deux premiers du désastre qui se profilait à l'horizon : ce monument de 1 500 pages (en 3 parties) est vraiment lourdement raté. Le...

le 14 mars 2012

31 j'aime

10