J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans
Si comme moi vous souffrez d'"hypophrenia" : un sentiment vague d'être envahi par la tristesse et la mélancolie sans aucune raison particulière, et bien je ne peux que vous souhaiter la bienvenue à mon club spécial Spleen ! Et oui, car notre cher et tendre Charles devait, lui aussi, sans en avoir vraiment conscience vu tout ce qu'ils fumaient à l'époque, souffrir d'hypophrenia !
Charles Baudelaire est un des plus beau poète qu'il m'ait été donné de lire, de loin mon favoris, non seulement pour sa prose, mais aussi parce que, en quelques sorte, je me retrouve en ces poèmes. Il a mit le mot sur un sentiment qui envahi de plus en plus notre génération, le Spleen. Il mis le doigt sur sa douleur et a appuyé bien fort, comme Victor Hugo, et a laissé son sang couler et sa plume prendre racine en eaux troubles là ou la douleur n'a pas de masque, que celui de la souffrance et du martyr. Il s'est dévoilé à nous et nous a livré son œuvre pour nous rendre compte d'un malaise qui déjà touché son époque, un Spleen universel qui à travers le temps, est devenu infini.
Quand je me sens triste, quand moi aussi j'ai le Spleen (non pas de Paris, mais le Spleen tout de même), je prend un recueil de Charles Baudelaire et je vois oh combien nos malheurs en ce monde sont universels et oh combien la poésie nous mène à la rédemption, à l'écoute de l'autre, sublime à la fois l'amour et la mort et les unifie pour l'éternité, pour à la fin sublimer nos âmes.