Il ne m'a fallu que quelques pages pour me demander le métier qu'exerçait Geoffrey A. Landis au quotidien : il est en fait chercheur pour la NASA, option terraformation de planètes lointaines. Et ça se ressent beaucoup dans son écriture, qui est parsemée d'explications scientifiques sur l'atmosphère, les gaz, le fonctionnement des vaisseaux, etc...
Exemple :
Vastes structures géodésiques dotées d'entretoises de graphite fritté ainsi que d'une pellicule transparente de polycarbonate synthétisé à partir de l'atmosphère, ces dômes d'un kilomètre de diamètre assurent chacun la portance de cent mille tonnes de matériau urbain.
Je n'ai rien contre le fait de vouloir être coûte que coûte pointu scientifiquement, mais je trouve que ces explications agissent comme un tue-l'amour dans un univers pourtant intéressant. Le côté "voyage en terre inconnue" est souvent interrompu malencontreusement par un cours théorique soudain qui nous fait immédiatement retomber sur terre. Dommage.
J'ai aussi été déçu par le final, que j'ai trouvé assez bête.
Bref, une cuvée très moyenne d'Une Heure Lumière.