Goûte avant de dire "j'aime pas"
Dan Brown. Un mec que, par principe, j'aimais pas. A cause des dizaines de types que je voyais avec Da Vinci Code dans le métro. Un trop gros succès pour être beau. J'ai beaucoup craché dessus, sans avoir rien lu de lui, évidemment.
Je me suis décidé à me taper Le Symbole Perdu, cet hiver. Parce que le sujet me plaisait et parce qu'il ne faut pas mourir stupide.
Et j'ai mangé mon chapeau. Sans être de la grande littérature, c'est diablement efficace. Dan Brown maîtrise pas mal les cliffhangers, impossible de décrocher tant le bordel est bien construit. Chaque chapitre appelle le suivant. C'est écrit net, sans fioriture, efficace.
Après, ça ne va pas plus loin. On devine vite le dénouement... On sait que le héros ne décédera pas d'une fin tragique parce qu'il faudra bien écrit un autre bouquin pour payer la piscine ou les études du petit dernier. On trouve vite qui est vraiment le méchant tant la ficelle est grosse. Mais ça passe le temps et même si on entrevoit la fin, on veut savoir comment ça va finir.
A propos de la fin, justement, l'intrigue se résout une trentaine de pages avant le point final. Les derniers chapitres sont useless.
A lire, mais sans l'acheter.
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