Loevenbruck passe en voix de tête
Petite déception pour ce Loevenbruck post-Testament des siècles, dernier roman avant sa série Ari Mackenzie.
Si l'intrigue reste très alléchante (un vrai faux schizophrène en rapport avec un 11 Septembre français), il faut un certain temps avant de rentrer dedans, en raison d'une écriture très décousue, symbolisant le bordel qui existe dans le cerveau du héros.
Ensuite, on pourra regretter que le complot et les raisons de l'attentat soient quelque peu laissés de côté, au profit d'une introspection très "werberienne" (et un tantinet lassante).
il reste cependant la bonne patte de Loevenbruck pour emballer le tout afin de le rendre présentable, voire même fréquentable. Une toute petite déception donc, non pas sur la qualité intrinsèque du bouquin mais plus dans le goût d'inachevé et d'imparfait dans la promesse d'une lecture à plusieurs niveaux.