Thilliez n'aime pas les jeux vidéos.
Et je continue dans ma grande folie et j'attends la suite avec impatience, car si la fin clôt l'histoire principal, semble-t-il, les dernières lignes appellent à une suite.
J'ai été très heureuse de retrouver les deux personnages principaux de l'auteur et l'évolution qu'ils connaitront ici m'a paru somme toute logique, vu leur passif.
L'histoire est vraiment intéressante et comme d'habitude avec Thilliez, j'ai lu ça avec une facilité déconcertante. Les éléments fournis tout au long de l'enquête sont tellement bien mis en valeur, qu'on ne doute pas une seule seconde de ce qu'on lit. Au contraire, c'est la soif de connaissance qui se réveille et à chaque nouvelle information divulguée, j'avais envie de me jeter sur mon ordinateur pour en savoir encore plus.
Mais comme avec les derniers ouvrages, la fin m'a semblé rapide. Je ne saurais comment expliquer ce sentiment de frustration qui m'habite, comme si je m'attendais à quelque chose d'encore plus tendu, fort et dramatique.
Dernier point : fan de jeux vidéo, je ne suis donc pas une illettrée et j'ai eu du mal à avaler les quelques dénonciations sur ce loisir, si souvent décrier, qui n'est pas uniquement ce que les médias en font, c'est à dire un loisir de violence et de lobotomie. Bien sûr, après si vous n'y voyez que des jeux de foot et de FPS...