Avec Le Temps de l’innocence, Edith Wharton est entrée dans l’histoire en 1921 en devenant la première femme à recevoir le prestigieux prix Pulitzer du roman. Publié en 1920 – en 1921 chez nous –, ce livre narre l’histoire d’un amour contrarié comme il en existait tant à la fin du XIXe siècle, l’époque où se déroule l’action. Newland Archer est sur le point d’épouser May Welland mais n’a d’yeux que pour la comtesse Ellen Olenska, pourtant mariée, mais qui envisage de divorcer, bafouant ainsi les coutumes de la haute société new-yorkaise.
Le début du récit étant un tantinet nébuleux, j’ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Mais le brouillard s’est rapidement dissipé et j’ai pu prendre toute la mesure d’une intrigue qui fait la part belle aux sentiments, quand bien même ces derniers sont contrariés. Et si Edith Wharton a posé sur son métier un postulat somme toute très classique, elle en a tissé une histoire fort agréable à lire.
Et comme Martin Scorsese, un de mes cinéastes préférés, a réalisé une adaptation de ce roman, je pose ma plume, vous quitte, et m’en vais dans les lointaines contrées du streaming regarder ce film.