Nous voici bien loin des fourmis, et même si je dois saluer l'imagination de l'auteur, force est de constater qu'il s'essouffle niveau inspi.
Ça commençait bien, même si les dystopies, on commence à en faire une indigestion.
Ça promettait une réflexion anthropomorphique intéressante.
Et puis non. Le temps du récit est mal maitrisé, les ellipses cassent l'attachement que l'on aurait pu développer (mais non) pour les protagonistes, en rendant certains parfaitement optionnels (Ophélie), et poussant sous le tapis certains thèmes qui auraient pu être approfondis, pour donner davantage de... profondeur aux personnages (la maladie d'Alice qui est là, puis plus là, puis re-là).
Plus on avance dans le récit, plus les incohérences nous sortent de ce dernier.
Et puis tout à coup, on n'y est plus, c'est trop pour nous, c'est n'importe quoi, ce n'est plus assez crédible pour être choquant, on se demande si on a pas basculé dans un roman d'aventure pour ados.
Aucun personnage n'est attachant. Il est extrêmement difficile de se représenter une image mentale des hybrides, encore plus de leurs ébats inter-espèces.
On va au bout pour voir jusqu'où ira Bernard dans son délire, on referme, et on a l'impression d'un pétard mouillé... pfuuuuit.