Deux voix, deux récits pour une même histoire.
Dans un restaurant des Dolomites où il a ses habitudes, le premier narrateur travaille sur les traductions d’un texte en yiddish, langue qu’il a apprise pour rendre hommage aux victimes de la Shoah.
A la table voisine s’installent un criminel de guerre et sa fille.
C’est cette dernière qui prend la parole dans la seconde partie du roman pour nous raconter l’histoire de son père, un homme sans remord, pour qui le seul tort est d’avoir perdu la guerre.
Un livre bref, comme toujours chez De Luca, mais un livre poignant qui fait réfléchir sur les grandes tragédies et sur la notion de culpabilité.
Un texte bien différent des deux livres que je connais de cet auteur : « le poids du papillon » et « les poissons ne ferment pas les yeux », mais une fois de plus, ce fut un merveilleux moment de lecture.

isabelleisapure
7
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le 3 avr. 2015

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isabelleisapure

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