" Le Tour du monde en 80 jours " pour les nuls
Londres 1872.
Phileas Fogg Gentleman British dans toute l'acceptation du terme : Chicots jaunâtres de vingt centimètres de long, teint gris comme un ciel d'été sur les Cornouailles et haleine de fennec alcoolique, se rend comme tous les jours au Reform Club au centre de Londres.
Le Reform Club est un club de gentlemen où viennent picoler en toute tranquillité et se raconter des histoires de cul à faire rougir de honte Patrick Sébastien, la bourgeoisie Londonienne ventripotente et vieillissante.
En feuilletant le Figaro British, Fogg au détour d'un article, apprend l'ouverture d'une nouvelle ligne de chemin de fer en Inde qui, selon le torche-cul Rosbif, pourrait permettre de faire le tour du monde en à peine 80 jours.
On commence à tchatcher sérieux de cette info autour du cubi de sherry et de la pile de revue porno qui trône sur la table en acajou du Club des vieux cons.
Fogg enivré par ses deux litres de Sherry ingurgité à la vitesse de la lumière, décide de parier la moitié de sa fortune avec la jet set de sa maison de retraite pour vieux friqués qu'il parviendra à faire ce putain de tour du monde en 80 jours.
"Nous sommes aujourd'hui le 2 octobre, la prochaine fois que vous verrez mon blaze ce sera le 21 décembre 1872 à 20h45, bande de cons !" lance t-il à cette assistance aristocratique édentée et langée de frais, avant de partir avec fracas, les gratifiant au passage d'un bras d'honneur digne de Guillaume Thévenoud face à l'assemblée Nationale.
Le voilà parti en train pour Paname le soir même avec son valet Français le bien nommé: Passepartout. Passepartout dont certaines duchesses fripées et autres soubrettes peu farouches affirment qu'il mérite amplement son nom et qu'il a fallu pour certaines d'entre elles quelques jours pour pouvoir se rasseoir normalement sur une chaise.
Le départ de Fogg fait beaucoup causer et tombe pile-poil avec le casse de la banque d'Angleterre.
Ce départ précipité fait jaser et l'inspecteur Fix sorte de Julie Lescaut à testicules aussi vif que le rejeton tordu de Droopy et de l'inspecteur Derrick leur file le train.
Fogg et Passe"vraiment"partout, toujours sur les chapeaux de roues, embarque dans le train pour Calcutta.
Alors qu'ils devisent tranquillosse sur la réputation de fouineurs de petites culottes et de démonte-pneus humain de Passepartout, un imprévu de la taille du cul de Roselyne Bachelot leur tombe sur le coin de la gueule : La voie ferrée n'est pas terminée !
Voilà nos deux compères obligés de continuer à dos d'éléphant paumés comme les deux neurones dans le crâne de Franck Ribéry au beau milieu de la jungle Indienne.
Alors que nos deux amis discutent peinard de la ressemblance inouïe entre la trompe de l'éléphant qui transporte Fogg et le membre congestionné de Passepartout, ils tombent nez à nez avec une tribu Indienne où la jolie princesse Adoua est condamnée selon la coutume de la Sati (qui est une sorte de cérémonie expiatrice dédiée à la déesse Kâlî, qui n'a aucun lien familial avec le trépané Perpignanais qui se prend pour un poète parce qu'il a les cheveux longs) à se balancer dans le bûcher crématoire de son connard de maharadjah de mari, qui a eu la mauvaise idée de décéder.
Dans un élan de courage, ayant repéré dans le corsage de la princesse des fruits tropicaux aux dimensions "nabillesques" et n'écoutant que la bosse dans son pantalon, Fogg se jette à la rescousse de la belle aux seins charmants et parvient à lui sauver ses jolies petites miches.
Nos deux compères prennent la poudre d'escampette chargés comme un maillot jaune, Fogg avec Mrs Aouda sous le bras et Passepartout avec ses balloches et son attirail vérolé, collés au cul par des Indiens un peu vénères.
Ils parviennent tant bien que mal à embarquer pour Hong-Kong grâce à la maniaquerie du timing de Fogg, toujours un oeil sur la montre... et l'autre sur le décolleté opulent de la princesse, faut pas déconner !
Alors que Fogg passe son temps à muscler ses yeux entre sa montre-gousset et les nibards accueillants de Mrs Aouda, il rate le paquebot pour le Japon.
Passemachin quant à lui, en repérage sur le bateau à la recherche de petits culs à filer à bouffer à son anaconda se retrouve embarquer pour le pays du soleil levant sans son maître.
Sept jours plus tard alors que Fogg a passé la traversée accroché aux bouées de sauvetage naturelles de sa princesse par peur du naufrage et par excès de lubricité, il déboule à Yokohama avec quelques heures d'avance grâce à la grand voile déployée dans son slip depuis une semaine.
A Yokohama, il retrouve Passemuraille faisant l'acrobate dans un cirque s'amusant à se balancer sans les bras ni les jambes sur son trapèze, faisant frissonner les petits enfants et vibrer les petites culottes des demoiselles.
Pas de temps à perdre !
Il chope Passepartouze par la peau des roustons et ils sautent dans le prochain paquebot pour le nouveau monde : Direction San Francisco.
Après presque un mois de traversée où nos amis passent le plus clair de leur temps, à l'image des fonctionnaires du ministère du travail, à compter leurs doigts de pieds et à se gratter les couilles si ils leur restent un peu de temps, ils déboulent au pays des cowboys et des gros culs après une sieste d'un mois digne d'un sénateur PS.
San Francisco est en ébullition.
C'est les élections: Mandiboy vs Kamerfield sorte de duel Hollande/Sarkozy sauce barbecue.
Mais pas le temps ! Allez hop dans le train. Direction le Far Est !!
Là tout s'accélère: Fogg se frite contre un colonel mal embouché et lui fait tâter de sa botte secrète, qui est justement un grand coup de botte ferrée dans les valseuses.
Puis c'est à une attaque de Sioux contre leur Pacific Railroad qu'il doit gérer ainsi que du rapt de passetrucmuch' par ces Indiens belliqueux qui après l'avoir vu pisser au loin contre un cactus lors d'une escale l'ont pris pour leur Dieu de la fertilité.
Passemoil'beurre libéré, nos amis rejoignent sur une sorte de traîneau à voile la côte Est.
Manque de bol, le paquebot pour Liverpool se fait la malle sans nos amis.
Fogg plein aux as comme un chanteur des enfoirés, achète l'équipage d'un steamboat aussi facilement qu'un DSK achèterait un cheptel de putes Roumaines et attaque la traversée à tout berzingue.
C'est la dernière ligne droite ! Le rafiot est en rade de charbon. Pas de soussaille Ophélaille, on pique le bois du rafiot et on continue.
Putain ça y est !! On y est ! Le pays des rouquemoutes aux chicots jaunes, enfin !
Mais alors qu'il fout son panard sur le sol de la mère patrie, le Droopy buveur de thé lui fout le grappin dessus et l'embarque pour le vol de la banque d'Angleterre.
Mais l'erreur judiciaire n'étant pas uniquement l'apanage de l'état du Texas, notre Derrick bouffeur de pudding ne peut que constater son erreur en apprenant l'arrestation du vrai coupable.
Allez hop hop hop !!
Faut se bouger. Plus de train pour London City ! Pas grave, Fogg presque aussi onéreux qu'un Sarkozy en déplacement, réquisitionne une loco et déboule à fond la caisse en gare de Londres avec Passementd'jambe dans une main et Mrs Aouda dans l'autre.
Mais c'est perdu.
Un retard d'une petite journée vient de détruire les rêves de Fogg ainsi que son porte-feuille.
Il lui reste la douce Mrs Aouda. Fogg lui déclare sa flamme et la demande en mariage ainsi qu'à ses deux énormes pare-chocs de devant. Tous les trois acceptent la demande de Fogg. C'est la joie dans la casbah.
Surtout que quelques minutes après, Passedezizou arrive avec une super nouvelle, et ce n'est pas l'ablation de son anaconda carnivore, Non !
Fogg a gagné son pari !!
Ce con, si précis, si méticuleux ne s'est pas rendu compte qu'il avait gagné vingt-quatre heures en cumulant les décalages horaires dans son aventure. Vise le naze !!
Il retourne au Reform Club, son hospice doré à l'or fin pour relever les compteurs.
Il fini le cubi de Sherry d'un trait, empoche son oseille en riant et décarre de son mouroir sans se retourner.
Il l'a fait son tour du monde en quatre-vingt jours... Ce con !
FIN
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