La conclusion de la trilogie. On fait face à la vie. Le concept est un peu Nietzchéen: "Il faut quitter la vie comme Ulysse Nausicaa – bénissant plutôt qu'amoureux." On remplace vie par personne aimée et cela pourrait faire une bonne morale pour cette oeuvre.
La réflexion s'invite quant à nos motivations: Jilou est-elle égoïste? Faut-il réellement choisir une personne pour laquelle on s'enflamme? Qu'est-ce qui, en temps présent, nous motive réellement?
Les dures lois immorales de l'amour, comme le fait si bien comprendre le texte, d'autant plus que la victime est, de base, vue comme experte et en maîtrise d'elle-même.
On s'aperçoit aussi de la place qu'ont désormais pris chacun des personnages dans l'histoire, même ceux qui ont disparu, dans l'affect du lecteur. C'est dire si Jilou la cajoleuse et la Grand-mère froide et pieuse sont mises au même niveau.
Sylvie, en tous cas, a fini par tout comprendre.
Le mot de la fin, qui est un nom propre, est central à l'histoire toute entière et aux réflexions qui en découlent.
Petits détails: qu'est devenue Ernestine? Où est enterrée Tante Madeleine?