Le Trône de fer – L'Intégrale, tome 1 par FlorianneB
Habituée aux critiques longues, celle-ci ne s'étendra pas outre mesure. A ceux qui pensent -l'ont eux-même fait ?- que j'ai lu ce livre après en avoir lu l'adaptation télévisée, c'est faux. Je partais donc sans a priori ni visages à mettre sur de si nombreux personnages. (et ne savais pas non plus à quoi m'attendre quant aux terribles évènements qui s'y succèdent).
J'ai été tout d'abord impressionnée par le style. J'ai lu que la traduction, selon certain, était mauvaise. N'ayant point lu la version originale, je ne dirai que ceci : comment est-elle alors si la version française est jugée médiocre ?! Le style est d'une rare finesse et d'une rare richesse pour notre époque, où tout tend à simplfier les phrases. Il n'en est rien ici, on se heurte parfois -ne me dites pas le contraire !- à des mots presque ou totalement inconnus. Et quel plaisir c'est que de lire déjà une langue si belle !
Déjà, dès les premières lignes, une grande partie était gagnée. Mais ce n'est pas tout, on retrouve des personnages riches, très bien décrits, avec une réelle personnalité qui s'entrevoit dès le début et se renforce au fil des pages. Certains sont attachants, d'autres non. Certains sont ambigus. Certains, adorés, meurent.
Je le confesse, la fantasy, je n'en lis pas. J'ai voulu lire cette série parce qu'on ne m'en disait que du bien, et ce de la bouche de personnes qui en lisent bien plus que moi et qui trouvent que celle-ci est au dessus du paquet, comme on dit. L'intrigue est passionante, des connexions se font entre les évènements - avec plaisir ou horreur pour le lecteur -, et on assiste à de multiples rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine. Bien sûr, il faut aimer les intrigues de cour et les guéguèrres pour avoir ses fesses sur le trône, ainsi que plein de débats sur " mais de qui il est, ce gosse ? ". Pour ma part, j'aime, alor tout va bien.
Je pense que la lecture est facilitée par la séparation en chapitre qui chacun évoquent un personnage, puis suivent sa progression, selon son point de vue, et selon sa pensée. C'est en cela que le livre plaît autant, d'un côté, je pense, et qu'il est si riche.
Seul reproche à lui faire, si quelques piques de sarcasmes viennent égayer le tout, force est de constater que d'un point de vue du divertissement, on est plutôt dans la tragédie que dans la comédie. Mais nous étions prévenus, quand cela s'appelle Le Trône de fer et non pas " Le Trône en guimauve où des angelots se chamaillent et se battent à coups de sirop de fraise ", il faut s'attendre à ce que le sang coule et que les têtes tombent.