Amour à mort

Je ne connaissais pas Richard MALKA avant il y a quelques jours, et je l'ai découvert grâce à Le masque et la Plume, de France Inter. J'ai tout de suite aimé la description et le thème de l'histoire, au croisement entre Le portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde, et une histoire de vampirisme moderne, sans pour autant tomber dans le plagiat ou le déjà-vu.

En effet, Adrian Van Gott possède le don d'éternité, mais au prix de beaucoup de souffrances, de morts et de solitude. C'est lorsqu'il rencontre l'amour de sa vie que son don se transforme réellement en une malédiction. Le collectionneur multi-centenaire revient, pour Anna, sur sa vie, ses rencontres et ses aventures, pour notre plus grand plaisir de lecture.

Ce roman est accessible pour tout lecteur, que ce soit en terme d'âge ou en terme de goût. Il mêle classique et fantastique avec brio ; fantastique seulement par la malédiction qui définit Adrian.

Il y a malheureusement comme un goût de trop peu derrière les quelques centaines de pages contenant l'histoire. Le format épistolaire nous fait rapidement plonger dans la vie d'Adrian, et nous rend avide de détails. Mais les pages se tournent, la fin du roman arrive, et nous n'auront jamais ces détails. Le dicton dit toutefois que Toute les bonnes choses ont une fin et malgré ce goût de trop peu, je reste sur une très bonne impression de Le voleur d'amour, que je recommande vivement de lire.