Indépendamment du fait qu'on soit contre... (et qu'on aime) ou pour... (et qu'on déteste) - avec le sens de la nuance qui est de mise maintenant dans le "débat public" -, il me semble surtout significatif que le vernis sociologique-humoristique à la Houellebecq camoufle ici le retour du Mal absolu, de l'Horreur littéraire, de mes pires heures en Lettres modernes, j'ai nommé le "roman à thèse", quand même l'auteur dudit roman est suffisamment malin (dans le civil, il est avocat) pour qu'on puisse le croire pas-si-pour... ou pas-totalement-contre. Je n'aime déjà pas beaucoup les romans d'époque, qui abusent de ce qu'on appelait un temps l' "effet de réel" (ça vieillit très mal, et c'est toujours un peu gros) ; quand, en plus, il s'agit de démontrer, mais que, in fine, l'auteur a la tartufferie de ne pas assumer vraiment sa propre démonstration en brouillant (pas tant que ça non plus) les cartes, je passe. Par moment, c'est un peu drôle. Ce n'est pas absolument mal écrit. Le pire du manichéisme reste tout juste évité. La moyenne pour cela.