Que du pur bonheur de lire le dernier roman de l'écrivain britannique Ian McEwan.
Plus de 600 pages, même pas peur.
Comme avec son compatriote J.Coe, je suis happée comme un hameçon au bout d'une ligne de pêche.
Entrez d'abord dans un monde suspendu, disparu, celui rafraichissant sans les technologies d'aujourd'hui.
On démarre fin des années 50 jusqu'aux années 2000.
Roland Baines, le narrateur, est un homme sans histoire, banal dans la masse de la génération d'après guerre, et bien que nenni, et c'est tout l'art de McEwan.
Roland Baines est un anti-héros attachant aux espoirs perdus.
Son parcours de vie comme pour tout en chacun est parsemé de hasards, de malentendus, de rencontres, d'accidents, d'épreuves, de chagrins qui le façonne, comme c'est le cas pour toutes les existences humaines.
Un destin face à la grande Histoire, comme la chute du mur de Berlin.
La vie nous file entre les doigts.
Vous dire aussi et surtout que notre personnage très jeune adolescent suivra des leçons de piano et pas que.
Vaste roman, absorbant, intelligent, brillant, attachant et intime.
Vous narrez les détails gâcherait votre plaisir de lecture et de découverte de ce roman époustouflant.