Olivier, après son père, perd sa mère, mercière à Montmartre, et se voit confié à Jean, son cousin, et sa femme Odile, couple agréable et modeste, trop pour élever comme il se doit cet enfant de dix ans. Il s'ensuit qu'il est livré à lui-même dans la rue Labat et ses environs, où il se forge des souvenirs forts des détails de l'existence, aussi attachants que menus.
Ce roman, devenu célèbre, assure la promotion des plaisirs simples, presque infimes, à l'instar du film Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, qui se passe dans le même quartier. L'idée générale reste plaisante, bien qu'un tantinet trop anecdotique pour avoir durablement retenu mon attention.
J'ai lu ce roman en avril 1992, aux Eyzies-de-Tayac-Siroeuil, en Dordogne, et je l'ai relu, en confinement, pour l'occasion.