Les Âmes fortes par Linkyo
Au programme 2010/2011 des prépas scientifiques, j'ai lu ce livre cet été.
J'ai déjà lu des livres longs... même très longs. Mais alors celui-ci est le plus long de tous. 360 pages qui en paraissent le triple !
L'histoire (car on ne sait pas à quoi s'attendre en lisant l'extrait derrière le livre...) : lors d'une veillée funèbre, Thérèse et deux femmes parlent de la vie de cette même Thérèse.
Le livre est un dialogue. Rien d'autre. Certes, dans ce dialogue est intégrée une narration usuelle, puisqu'on a le droit à la vie de Thérèse à partir du moment où elle décide de s'enfuir avec son futur mari.
Ca a énormément de mal à entrer dans le vif du sujet, à savoir, le plan que Thérèse a mis en place pour améliorer son niveau de vie. Déjà parce qu'on a le droit à deux points de vue : celui de Thérèse et celui d'une des femmes. Certaines choses se recoupent, et on a l'impression d'avoir déjà lu cette partie.
Une fois la manipulation de l'entourage de Thérèse commencée, ça devient plus intéressant. C'est plus vivant, il y a plus d'interactions entre les personnages, il y a plus d'action tout court. On se retrouve dans la tête de Thérèse, on commence à comprendre ce qui se passe. Même si ça reste longuet...
La fin n'est pas passionnante non plus : autant au début c'était long, chaque action prenait trois plombes, autant la fin va à un rythme d'enfer. Il se passe plus de choses dans les 50 dernières pages que dans tout le bouquin limite... ça me fait penser à ces films qui s'attardent sur l'environnement du personnage pendant plus d'une heure, pour finalement bâcler le coeur du film en 20-30 minutes !
Ce livre ne m'a pas donné envie de lire d'autres oeuvres de Giono...