Les Animaux Fantastique est un ouvrage écrit en 2001 par J.K Rowling et premier tome de la collection "La Bibliothèque de Poudlard". Il est important de noter deux choses avant la critique. Premièrement, ce livre a été écrit pour les associations caritatives Lumos! et Comic Relief, je n'avais donc absolument pas envie de dire du mal d'un livre dont les revenus vont pour aider les enfants. Deuxièmement, j'ai l'édition de 2017 (publié en même temps que le film éponyme) enrichie d'une préface et de quelques créatures supplémentaires.
Le livre commençait vachement bien. La préface et l'introduction sont riches, amusantes, et enrichissantes, c'est de loin la meilleure partie du livre, car elle fait ce que nous attendons, les Potterhead, enrichir l'univers, le rendre crédible, et même se permettre de régler quelques incohérences ou étrangetés de l'univers d'Harry Potter.
L'ouvrage est constamment semé de notes de bas de pages, renvoyant à une bibliographie qui malheureusement n'existe pas en fin d'ouvrage. Dommage, j'aurais bien aimé lire cette pseudo-bibliographie à la fin.
Malheureusement, la partie suivante, ce pourquoi nous sommes là, est décevante. Enfaite, il y a assez peu de créature, et celles-ci sont rarement développés. Les pires étant qu'il en manque (où est le Cerbère, pourtant présent dans l'univers d'Harry Potter) et que beaucoup sont vraiment expédiés.
Autre soucis, le fait que tout est européanocentré. Pour un voyageur autour du monde, Norbert Dragonneau ne témoigne que très peu d'animaux fantastiques extra-européens, la Grèce et le Royaume-Uni.
Enfin, dernier soucis, et pas des moindres, c'est le cas des animaux issus de la mythologie grecque. Bien souvent, rien n'est rajouté, c'est juste une fiche de la créature dans la mythologie. Ce que nous aimerions plus, c'est mettre en avant les liens avec Harry Potter, inscrire ces créatures dans le contexte d'Harry Potter, etc, etc...
Mais l'ouvrage n'est pas mauvais, et on comprends que J.K. Rowling n'a peut-être pas voulu faire un ouvrage excessivement long, n'étant qu'un petit bonus pour l'univers. De plus, comment peut-on lui en vouloir ? C'est pour aider les enfants.