J'ai lu ce livre à deux reprises, pour être certain de bien en comprendre les enjeux, n'étant pas scientifique de formation. A l'issue de cette lecture, tout est hélas, très limpide...
... et je repense à la réaction dubitative et tout en méfiance de la jeune libraire qui me connaît un peu lorsque j'ai acheté l'ouvrage à sa sortie.
... et je repense à l'attitude de Julien Pain (journaliste dit "de gauche"), sur une vidéo de sa chaîne Youtube "L'instant détox", en visite dans une librairie parisienne "orientée", où l'on aperçoit une pile de livres soupçonnés d'être l'oeuvre de sournois complotistes - dont celui de Mme Henrion-Caude - et où l'on comprend que cet esprit éclairé ne serait ma foi pas contre une censure applicable à ce "genre" d'écrits.
Je trouve toujours ahurissant de trouver ici ou là, des personnes qui traînent cette généticienne dans la boue ; les mêmes qui n'ont rien trouvé à redire aux sages paroles du docteur Marty et ses "milliers d'années de recul", peut-être ?... (pour réaliser l'énormité des sophismes que l'on a tenté de nous faire gober par médias interposés et avec l'aide de médecins et autres spécialistes de plateau, cela reviendrait à prendre au sérieux l'équation suivante : ma voisine enceinte de deux mois et ma belle-soeur enceinte de sept mois totalisent à elles deux l'équivalent d'une expérience maternelle complète, et la somme de connaissances profitables autant à l'une qu'à l'autre avant même qu'elles aient accouché... dit comme ça, on perçoit plus rapidement la supercherie, non ?).
Les nombreuses questions soulevées par ce livre - toujours en attente d'éclaircissements... - sont pourtant simples et évidentes : pourquoi un embargo de 75 ans a-t-il été décrété sur les données et contrats des industriels pharmaceutiques à l'origine des brevets d'injections anti-Covid, alors que ces données concernent la santé de tous ?
Pourquoi tous ces mystères autour des modalités des contrats d'achats des injections ? (une pensée particulière à Mme van der Leyen qui négocie des milliards d'euros par SMS avec le patron de Pfizer et refuse d'en soumettre le contenu aux instances légitimes qui les réclament).
Pour décrédibiliser ceux qui tirèrent la sonnette d'alarme sur les causes de décès massifs d'abeilles (c'est un exemple parmi bien d'autres, cf. les cigarettes...), on sait désormais l'action des marchands de doute activés par les producteurs des produits phytosanitaires incriminés : des scientifiques grassement payés pour rédiger nombre d'articles contradictoires, contribuant ainsi à semer le doute dans l'opinion, retarder les conclusions pouvant amener à l'interdiction desdits produits, et permettre aux industriels de gagner du temps pour continuer d'engranger des gains. Pourquoi de tels expédients n'auraient-ils pas été utilisés depuis 2021, pour permettre la même chose aux industries pharmaceutiques ? Il est question, là aussi, d'enjeux colossaux et de profits faramineux ! On connaît hélas, la faiblesse humaine lorsque les intérêts sont aussi exorbitants. Si la santé des peuples primait sur les intérêts des actionnaires, cela se saurait !
Faut-il avoir fait Polytechnique pour tirer ce genre de conclusions ?...
Les fact-checkeurs qui se démènent tant et tant pour dévaloriser publiquement certains des auteurs que l'on ne voit que sur des médias "alternatifs", ces détenteurs de Vérité si soucieux de la défendre contre le mensonge complotiste, seraient - je trouve - bien inspirés de commencer par enquêter en profondeur sur les conflits d'intérêts des différents politiques et faiseurs d'opinion qui bombardaient les sociétés civiles apeurées d'infos anxiogènes, souvent contradictoires. Cela offrirait l'avantage de couper l'herbe sous le pieds des conspirationnistes de tous poils s'il devait s'avérer qu'il n'y a aucun conflit d'intérêt...
J'ai gardé pour ma part de la période Covid / post Covid, un immense sentiment de gâchis, un goût amer dans la bouche, d'autant plus persistant qu'on remarque bien, 3 ans après, dans tous les collectifs autour de soi (milieu familial, amical ou professionnel), qu'il est un sujet encore tabou qu'il vaut mieux éviter d'évoquer sous peine de débats houleux.
Les politiques aidés par les médias ont tant oeuvré à la polarisation de la société française qu'ils ont réussi à créer un silence entretenu par la honte d'être stigmatisés, que l'on ait opté pour l'injection ou pas. Il y a eu des propos insultants émis en haut lieu, que pour ma part, je ne suis pas près d'oublier et me rappellent de sinistres techniques de zizanie éprouvées en d'autres temps et d'autres lieux...
Cette engeance n'en est hélas pas à son coup d'essai ; le fil directeur de cette pensée mortifère des non-concernés qui nous disent ce qu'il est de bon ton de penser, les gilets jaunes s'en souviennent encore : il faut lire les deux précieux "Tracts" Gallimard de Danièle Sallenave pour saisir tout le dédain de cette clique à notre égard. Quand on songe que l'"on a préféré" cette gouvernance "progressiste" afin de faire "barrage à l'extrême-droite"...
Il faut lire aussi les "Tracts" Gallimard de Barbara Stiegler qui - elle, n'a jamais eu à souffrir de l'infâmant et bien commode épithète "complotiste". Parce qu'elle utilise toute la force de frappe rhétorique que sa formation de philosophe politique lui confère, bien avisé celui qui oserait la marquer du sceau de l'infâmie conspi' dégaîné à tout-va depuis quelques années : il se décrédibiliserait illico. Parce qu'elle n'a pas autant de succès en librairie qu'Henrion-Caude, je suppose, elle est donc moins "problématique"... Les distributeurs de la "bonne pensée" en déduisent certainement que si c'est déjà difficile à lire pour "ceux d'en haut", ça le sera encore plus par "ceux d'en bas" (pour reprendre le titre du "Tract" de Mme Sallenave).
Mais j'arrête là car - comme dirait notre Président, en guise de réponse à un citoyen alsacien revendicatif qui le prend à parti devant les caméras et accompagnant sa réponse d'un doigt pointé sur sa tempe tout en faisant des cercles : je mélange assurément tout !...
Depuis le livre d'Henrion Caude, il y a aussi eu le livre de Pierre Chaillot, qui prend à rebours le slogan des "marketeux" gouvernementaux : "on peut débattre de tout, sauf des chiffres".
La vérité se cache toute nue au fond de son puit, dit-on. Celle-ci n'a que faire des débunkers auto-proclamés qui veulent la défendre et la rendre univoque, elle sait le faire toute seule.
Et bien que l'on vive dans le dernier pays où les politiques, encore aujourd'hui, n'ont pas admis le mensonge concernant l'arrêt des retombées du nuage de Tchernobyl à nos frontières, ces livres et ces auteurs, qu'ils soient généticiens ou statisticiens, sont les petites pierres utiles à l'édification d'un début de vérité ; quelle en sera la portée pour l'avenir, nul ne le sait. Il faut simplement cultiver son jardin en se gardant de jeter l'anathème à celles et ceux que l'on considère comme appartenant au "camp d'en face".
Mais là, encore : je mélange tout, pas vrai ?...