Sal Clitheroe est mariée à Harry. Ils ont un petit garçon Kit. Ils sont pauvres, mais heureux jusqu’à ce qu’Harry meurt, écrasé par un tombereau de navets. Sal manque d’argent et demande de l’aide au châtelain. Après tout, c’est la faute de son fils Will si elle a des difficultés à vivre. L’aide arrive, mais sous une forme inattendue : le châtelain embauche Kit (même pas sept ans) comme cireur de chaussures.
Dès les premières pages, sont posés les personnages que nous allons suivre sur plus de deux décennies.
L’intrigue est un peu linéaire, un méchant fait des coups en douce ; Sal, sa famille, ses amis perdent, souvent, ou quand ils gagnent, ce n’est jamais pour longtemps. Ce n’est pas ce que j’ai préféré du livre, même si c’est une lecture distrayante et agréable.
J’ai aimé la description de la bataille de Waterloo, vu par des Anglais, hommes de troupe, officiers, et même le duc de Wellington. Un moment fort du roman.
Les armes de la lumière se concentrent davantage sur les vies de chacun des personnages sur fond historique que sur les conséquences des révolutions et des guerres. Très bien documentées, des lois apparaissent tout au long du livre, elles sont le fait d’aristocrates ou de riches marchands effrayés par la moindre revendication des ouvriers.
Un nouveau roman historique de Ken Follett, ça ne se rate pas, surtout quand il se déroule à Kingsbridge. C’est l’assurance d’un bon moment de lecture, même si aucun n’a jamais été à la hauteur des Piliers de la terre. Les armes de la lumière ne fait pas exception.