Writing macht frei (et riche)
C'est comme American Psycho mais version nazi chic : le style est assez identique avec de longues descriptions les plus gerbantes possibles, un héros bogoss intello avec sa morale à lui et ses parents pas gentils, une apologie du Mal et de la pseudo rédemption qui s'ensuit. Un peu de soufre et de vert de gris par-dessus et hop, ça vend des caisses et ça fait causer dans les fofos des Inrocks. Ze final touche marketing : la francophonie de l'auteur.
Pas nouveau, pour ne pas dire banal, mais plutôt bien documenté. Littell devrait un jour choisir entre fac de lettres ou d'histoire, ça sera mieux pour tout le monde : l'ambigüité, ça agace à la longue, comme disait le philosophe Brian Molko. Ca se veut nauséabond, ça frôle l'ennui et le plagiat de Bret Easton Ellis : bref pas de quoi péter trois branches à une svatiska.