Les Cathédrales du vide fait directement suite à la précédente enquête d'Ari Mackenzie : Le Rasoir d'Ockham. Il est donc conseillé d'avoir lu ce dernier au préalable.
En arrêt maladie suite à une dépression, Ari passe ses journées au café, à boire du whisky. Il songe à quitter son boulot quand il se fait aborder par un agent de la SitCen, le renseignement européen, qui lui propose de reprendre son enquête sur les carnets de Villard. Ari refuse, mais quand il rentre chez lui, il découvre que son appartement, ainsi que ceux de ses amis Iris et Kryztov, ont été cambriolés. Qu'il le veuille ou non, Ari devra reprendre du service...
Alors que j'avais adoré le Rasoir d'Ockham, cette nouvelle enquête de Mackenzie est loin de m'avoir autant convaincu. La partie historique, concernant Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste, m'a semblé reliée un peu artificiellement au reste de l'histoire. Tout l'aspect ésotérisme et sociétés secrètes en devient presque anecdotique. L'enquête en elle-même est un peu poussive, longue à démarrer et manquant de rythme. Presque toute l'action est concentrée en fin de roman, comme pour réveiller le lecteur.
Le texte est tout de même agréable à lire, grâce à ses personnages attachants et aux chapitres courts qu'on enchaîne rapidement. Malgré les longueurs, j'avais envie de connaître enfin la réponse au mystère du carnet de Villard. Mais la révélation s'est avérée décevante. Un petit goût de "tout ça pour ça ?".
Je lirais tout de même le tome suivant : Le Mystère Fulcanelli, en espérant y retrouver ce qui m'avait tant plu dans la première enquête de Mackenzie. Les Cathédrales du vide, pour sa part, était bien décevant.