In the desert, you can't remember your name
Comme si cela ne suffisait pas à Brian Herbert et Kevin J. Anderson d'avoir massacré la Genèse de cet incroyable univers, ils continuent avec la suite directe du Cycle de Dune. Ouch.
Ce n'est pas tant leur capacité à détruire tout dimension épique du Cycle de Dune qui me courrouce (et pourtant, ils font déjà très fort), mais bien cette aberrante fadeur, cette absence de style littéraire et cette platitude de la narration qui me révoltent.
Ils n'accusent pas simplement la comparaison avec l'écrivain de génie qu'était Frank Herbert, mais au regard de n'importe quel écrivain médiocre, capable d'insérer des descriptions dans son récit sans qu'on ait comme réflexion "les murs sont ocres, et alors ?", ils démontrent leur incapacité à raconter une histoire de manière intéressante et à imprégner une ambiance au roman.
A ranger aux côtés de la littérature du pauvre que sont ces étrons opportunistes estampillés "Stars Wars" ou "Word of Warcraft", mais cette fois-ci avec le sceau suprême de "Dune".
Impardonnable.