Agréable, sans plus
Breq l’ancillaire se voit confier par une des factions d’Anaander Mianaaï un vaisseau de la classe Miséricorde après les événements survenus dans le palais d’Omaugh. Accompagné de Seivarden, il se...
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le 4 sept. 2018
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Breq l’ancillaire se voit confier par une des factions d’Anaander Mianaaï un vaisseau de la classe Miséricorde après les événements survenus dans le palais d’Omaugh. Accompagné de Seivarden, il se rend dans le système d’Athoek en vue de rencontrer la soeur du lieutenant Awn. Avec le grade de capitaine de flotte, Breq a autorité sur tous les responsables militaires et civils, aussi bien ceux des vaisseaux en attente dans le système que ceux de la station et de la planète Athoek. Il va devoir y gérer une situation politique complexe, entouré de différents personnages à l’identité trouble et à la loyauté inconnue, à commencer par la jeune lieutenant Tisarwat dont la présence a été imposée par Anaander Mianaaï…
L’Epée de l’ancillaire reprend le cours des événements au moment même où ils s’étaient interrompus à la fin de La Justice de l’ancillaire. Néanmoins, le contexte est complètement différent. On passe d’une histoire de justicier solitaire traumatisé par un événement inconnu à un capitaine autoritaire qui navigue au milieu des complots et des manœuvres politiciennes. Le lecteur se retrouve donc confronté à des intrigues de palais, à des agents doubles ou triples, à des tensions sociales et ethniques dont on ne perçoit le lien avec la guerre civile qui vient d’éclater dans le Radch que très tard dans le roman.
Le ton est radicalement différent, et on a un peu l’impression de retomber dans des péripéties très provinciales, à un moment où on s’attend à s’envoler vers une épopée guerrière digne des grandes fresques de space opera. Seivarden est totalement mise à l’écart et n’intervient que très peu dans l’histoire, et les nouveaux personnages sont pour la plupart des caricatures grossières. La capacité du héros à tout comprendre de ce qui se trame longtemps avant tout le monde n’apporte pas non plus beaucoup de finesse ou de surprises. Ajoutez à cela des rappels nombreux des événements du premier tome, et des répétitions multiples de certaines formules que l’auteur semble affectionner tellement qu’elle les reprend mot pour mot pour décrire certaines situations ou certains personnages.
Toutefois, la société athoekienne est assez cohérente pour que l’étude socio-politique et psychologique tienne la route. Certains des personnages sont également suffisamment attachants pour rendre la lecture somme toute agréable. Finalement, L’Epée de l’ancillaire constitue une suite honorable, loin du chef d’oeuvre, mais qui suscite assez d’intérêt pour se lancer dans la lecture du troisième tome de la saga (et dernier à ce jour).
Créée
le 4 sept. 2018
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