Jean, Jacques, Rousseau, vous n'êtes que de vaniteux pleurnichards...
Les confessions de Rousseau. Avec le point de vue tantôt de Jean, de Jacques, de Rousseau. Tous insupportables.
Non, je ne peux pas me permettre de mettre 1 car oui, c'est bien écrit, c'est la première autobiographie, tout ça... Et du coup, il a fallu le lire pour préparer mon Bac.
Je l'ai relu il y a deux ans pour me faire une idée moins "lycéenne" de l'oeuvre. Après tout, n'avais-je pas détesté uniquement de part le fait que j'étais forcé de le lire ? Hélas non, je me suis obligé à aller au bout encore une fois, mais ça a été un calvaire absolu.
Non Jean, non Jacques, non Rousseau. Tu m'insupportes. Tes justifications perpétuelles me laissent froid, un brin énervé de tant de mauvaise foi, avec ce pathos dégoulinant sur tant de pages, à vomir, le terme est juste, à vomir cette overdose de sentimentalité écœurante...
Et cette suffisance... Cet amour que tu as de ta propre personne, de ton intelligence, de la justesse de tes propos... J'aurai envie de savoir si l'hypertrophie de tes chevilles ne t'a jamais dérangée...
Alors oui, tu as écris une œuvre qui a fait date dans l'histoire de la littérature. Mais honnêtement, as tu réfléchis à la postérité ? A moins que tu souhaitais devenir un immortel pleurnichard et vaniteux ? Si c'était ton but, c'est réussi.
Mais moi, tu m'as écœuré de la lecture de la littérature classique pour quelques années après mon lycée. Depuis je me suis réconcilié avec le genre, mais toi Jean, Jacques, Rousseau, on ne pourra jamais s'entendre je le crains...