HPL ne se soucie que de beauté et il part la chercher dans l'illusion, l'imagination, les songes ou encore dans le souvenir des contes et des rêves d'enfants. C'est un poète sombre et un sculpteur. Ciseleur de mots il cherche la perfection. Son style si particulier et son pessimisme le rapprochent d'écrivains comme Edgar Poe ou Charles Baudelaire. Il est un novateur à son époque et n'est pas démodé au XXIème siècle. On peut le considérer comme le père d'un genre tout à fait à part, d'un syncrétisme particulier mêlant horreur, poésie, ésotérisme, astronomie, onirisme, science fiction et fantasy.
Les histoires, nouvelles ou contes présentés dans "Les contées du rêve" concentrent les écrits principaux de HPL relatifs à l'onirisme. Pas vraiment de lien entres elles mais une ambiance très spéciale qui ne pourra qu'inspirer les lecteurs ou les "rôlistes" de "l'appel de Cthulhu".
Iranon : 9/10 Moment de douceur et de détresse court et beau. L'art de la poésie mêlé à la nouvelle. Rêver un autre monde où les hommes seraient doux, cultivés, affables, hospitaliers, où leurs travers : bêtise, méchanceté, jalousie, envie, luxure, violence, n'existeraient pas.
Polaris 6/10 pour le manque de réalisme
La malédiction qui s'abattit sur Sarnath : 7/10 Les prémices du mythe sur une terre inconnue.
Hypnos : 8/10 quand l'Hypnophobie rend fou !
L'étrange maison haute dans la brume : 8/10 cela pourrait faire un bon départ pour un scénario de "l'appel de Cthulhu". Un conte qui tourne sur lui même.
Intro et outro : Quand les contes volent en rangs serrés dans les grottes des tritons.... (bioutifule)
Le bateau blanc : 7/10 introduction très belle qui me fait penser à Night Ocean un de mes contes préférés. Je pense que HPL était fasciné par la mer, l'océan.
Céléphaïs : 9/10 est-ce un conte autobiographique ? Certainement comme nombre d'autres histoires ou Lovecraft distille sa personnalité particulière et sa plume troublante.
Les chats d'Ulthar : 7/10 Les autres dieux : 7/10 et Le témoignage de Randolph Carter : 7/10 Pas de surprise particulière.
La quête onirique de Kadath l'inconnue : 6/10 récit de fantasy onirique. Je n'ai pas accroché. Il n'y a pas ce souffle épique que sont capables d'insuffler RE Howard (Conan) ou Moorcock (Elric). Je trouve qu'HPL n'excelle pas dans ce style. Ces aventures rocambolesques où le héros fraternise avec des goules et des maigres bêtes de la nuit est à l'opposé de ses récits habituels.
La clé d'argent : 8/10 récit à narrateur interne qui augmente le suspense et l'intérêt du lecteur.
Azathoh : 10/10 deux pages de beauté. Poésie en prose que j'affectionne tout particulièrement chez HPL.