je suis bouleversé.
ce livre que j'ai lu dans les trois tome au éditions Babel, traduit par andré Markowicz,
est chaotique, noir au possible, Netchaiev pour tout dire j'en ai rien à fiche.
ce qui m'a transpercé ce sont ces personnages surtout Varvara Petrovna femme intense s'il en est
Stavroguine pour sa sveltesse démoniaque, Chatov pour cette gifle mémorable.
les "bondieuseries" qui dérangent un Pierre Lemaitre ne me dérange nullement car les réflexions philosophiques sont ouvertes, étayées et plurielles.
On peux se perdre facilement...se retourner.... le récit parfois s'évente tout seul, se recroqueville comme une chaussette plongée dans du vinaigre.
Les femmes ont -comme toujours chez Dosto- l'oeil torve ou mouillé ou étincelant ,brulant de fièvre. Et qu'elle fièvre. Ce roman est à la fois très bavard, très évocateur, et très embrouillé.
"Il raconte l'histoire de jeunes révolutionnaires voulant renverser l'ordre établi, et dont le chef, Piotr Stépanovitch Verkhovensky, souhaite que Nicolaï Vsévolodovitch Stavroguine, aristocrate fascinant toutes les personnes qu'il rencontre, prenne sa place à la tête du groupe. "
je crois que c'est le roman de Dostoïevski qui m'a donné le plus de fil à retordre, et qui me laisse sur ma fin et un peu perdu.