Les Détectives sauvages par BibliOrnitho
Juan Garcia Madero est un étudiant de 17 ans passionné de poésie qui adhère au mouvement réal-viscéraliste : une bande de copains qui aiment écrire et lire de la poésie, se bourrer la gueule à la tequila, se droguer et trousser les filles.
Nous sommes au Mexique dans les années 70. Comme partout ailleurs dans le monde à cette époque, on fume de l’herbe, on baise à tout va, sans cesse et dans toutes les positions, on glandouille pas mal, on vit la nuit en faisant fi des contraintes de la vie. En plus de découvrir la poésie avec deux amis Arturo Belano et Ulises Lima – poètes autoproclamés – Juan découvre le sexe et est en érection en moyenne deux pages sur trois. Il aime lire en vers, mais ce qui l’occupe plus que tout durant les 140 premières pages du roman, c’est le clitoris de Maria.
Si je partage ses goûts en la matière, cette lecture m’a rapidement lassé. Je ne me sens pas le courage de maintenir mon effort tout au long des 900 et quelques pages que compte ce livre réputé pour être un des chefs-d’œuvre de l’auteur. C’est un raté : ce n’est pas le premier et sans doute pas non plus le dernier. J’abandonne donc cette écriture très classique et crue que je déconseillerais à un public non averti.