Ce titre est peu réducteur, après l'excellent La Religion, Tim revient avec une suite se déroulant durant les festivités de la St Barthelemy. Le premier livre m'avait surpris par une écriture efficace et un sens de la description affuté. Dans ce deuxième tome, tout est poussé à l'extreme, plus de violence, de mort et de philosophie morbide. Le scenario en est presque abstrait, une histoire de vengeance étant le prétexte à un déchaînement de violence inouïe. Mais le genie de l'auteur est de faire de cette violence le personnage central, l'alpha et l'omega. Il la dénonce et la glorifie et on se prend à rêver de croiser le chemin de son janissaire de héros pour, comme les douze enfants de paris, connaitre un veritable artiste de l'art premier de notre espèce, le massacre.
“Le massacre est le plus vieil outil de la guerre. Et quand tous les autres outils conçus par l’homme reposeront, émoussés dans les cendres, quand toutes les roues auront été brisées et tous les livres brûlés, et que nous serons redevenus des larves dans la boue, la lame du massacre sera toujours aussi acérée et aussi souvent aiguisée.” Mattias Tannhauser
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