La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
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Une lecture légère, mais non pas mièvre, entre deux ouvrages plus sombres, cela ne se refuse pas. La troisième traduction française de l'auteur croate Ante Tomić, Les enfants de Sainte Marguerite, n'est pas de ces romans qui laissent un souvenir impérissable mais le plaisir immédiat est une denrée pas si fréquente en littérature contemporaine pour se permettre de le négliger. Ce livre choral insulaire et adriatique nous présente une dizaine de personnages parfois pagnolesques, qui se croisent tous les jours (un prêtre, un policier, les filles du susdit, etc.) ou ne font que passer, comme ce migrant venu de Syrie, d'une beauté stupéfiante, une autorité en matière de ćevapčići, un plaisancier ruiné, ou encore un couple autrichien venu en dernier recours, en mal de fertilité. Tout ce beau monde participe à l'ambiance estivale de l'île et les quelques drames qui surviennent ne sont pas susceptibles de la gâcher définitivement. N'oublions pas un âne omniscient, lequel braie à s'en décrocher la mâchoire, dès lors que son instinct l'avertit qu'un coït est en cours, à proximité. L'absurde et le cocasse font bon ménage dans un récit modeste qui ne vise pas à l'étude sociologique mais à nous faire oublier les soucis du quotidien et la folie, destructrice, celle-ci, du monde.
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il y a 4 jours
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