La naissance d'une nouvelle hirondelle.

Ce 3e tome m'a convaincu de continuer cette saga. Bien meilleur que les 2 précédents qui s'étalaient trop sur une description quasi-maladive de son univers, Les enfants perdus de l'aube se recentre beaucoup plus sur les personnages et leurs relations, en particulier sur l'une des héroïnes principales: Akatsuki, la jeune garde du corps de Shiroe. Ses sentiments envers le leader de Log Horizon éclatent au grand jour et comme le laisse pressentir sa couverture, le roman lui est presque entièrement consacré: une moindre mesure vu sa quasi-discrétion jusqu'à présent. L'univers virtuel Elder Tale n'est pas oublié avec toujours des descriptions précises de son fonctionnement. Cela dit, j'ai trouvé ça mieux équilibré que précédemment. La première partie narre la formation du triangle amoureux Shiroe/Akatsuki/Minori pendant l'organisation du festival d'Akiba. Bien évidemment, cette célébration du vivre-ensemble entre Aventuriers (les joueurs) et Continentaux (les PNJ) va rencontrer un gros imprévu. La seconde partie se concentre sur la chasse d'un assassin surpuissant, sévissant en pleine ville d'Akiba. Bien plus fort qu'Akatsuki, cette dernière va être confrontée à ses propres faiblesses pour mieux les surmonter, au prix quand même d'une mortelle facture très salée. Un raid sanglant qui reste captivant malgré des petites baisses de rythmes.
Petite coïncidence amusante: Akatsuki se voit attribuer le surnom d'hirondelle par son auteur, Mamare Touno, comme l'a fait Sapkowski avec sa charismatique Ciri Riannon dans la saga du sorceleur.
Malgré ses problèmes avec le fisc japonais, le succès de Log Horizon a bien réussi à Touno. Une saga qui commence à devenir intéressante avec sa galerie de personnages rappelant un peu les Suikoden et son monde post-apo très travaillé. J'attends de voir le contenu du 4e tome.