Voilà un livre attendu, presque un rêve, et là, la déception, indigne de l'attente.
Pinhead et Harry, pour les lecteurs de Clive Barker, c'est une affiche digne des plus grands fantasmes. Malheureusement le cahier des charges n'est pas rempli, loin de là. Le niveau gore est au rouge, plaisant pour les amateurs mais redondant. (On repense à la collection "Gore" de Fleuve Noir). Les dialogues sont affligeants de stupidités et de naïvetés. L'histoire par elle même n'a aucun intérêt. Les personnages secondaire n'ont aucune épaisseur. Personnellement j'aurai souhaité qu'ils meurent tous.
Pour le coté sexe, l’homosexualité est omniprésente comme souvent chez cet auteur engagé, mais contrairement à son habitude elle est grossière.
Clive, où est ta plume perfide et poétique? Où sont tes visions déchirées et ta perversion magnifiée?
Bon, j'ai abandonné S. King dans ses errements pour le retrouver avec une joie incommensurable lors de 22/11/63. J'espère renouveler cette expérience avec toi Clive.