Un peu d'été dans le plus froid des hivers

Il y a deux bons moyens pour moi de trouver un bon livre. Le premier est de se fier à l'avis de personnes avec des goûts proches des nôtres pour saisir des chefs-d’œuvre dont la renommée n'est plus à faire. Puis il y a le hasard. Vous échouez dans une librairie en cherchant désespérément un livre qui occupera vos moments de répits. Vos doigts s'arrêtent alors sur une couverture qui vous rappelle un film de Miyazaki que vous aimez tant. Un regard au quatrième de couverture, aller pourquoi pas.
C'est comme ça que j'ai pu découvrir un des meilleurs livres que j'ai eu l'occasion de lire depuis longtemps. L'auteur (Christine Davos) n'est pas simplement une bonne écrivain, elle est incroyable. Son monde et ses personnages, je n'en avais jamais entendu parler. Pourtant dès le premier chapitre j'ai su que j'allais tous les aimer, à leur façon. Dès que le nez d'Ophélie est apparu dans le miroir des archives, dès que Thorn a jeté son premier regard noir, dès le premier juron de Rosaline, dès les premières mesquineries de Berenilde et les autres, j'ai su que j'allais tous les aimer, même si je déteste certains d'entre eux. Tous ces personnes sont un peu de nous et un peu des autres à la fois. Nous ne leur ressemblons en rien mais nous les comprenons, même dans les choix les plus mauvais.
Si vous hésitez encore en cet instant, foncer lire ce premier opus au plus vite. Parce qu'il existe des rares livres desquels vous ne pouvez pas décrocher une seule seconde. Ces derniers méritent vraiment d'être lus.