Ce livre avait fait un sacré foin à sa sortie (à l'époque on appelait pas encore ça un buzz). Bref, j'en avais énormément entendu parlé sans prendre le temps de le lire, chose que j'ai faite il y a quelques jours de cela. Que dire, si ce n'est que comme beaucoup d'évènements dont les médias nous rebattent les oreilles, ça ne valait vraiment pas le coup de s'enflammer à ce point. Autre constat plutôt effrayant : l'avis général veut que ce soit le meilleur roman de Werber, ce qui me laisse assez songeur quant à la qualité des autres. Ce qui sauve "Les fourmis" du naufrage, c'est l'originalité de l'histoire, vécue notamment au travers de héros microscopiques, mélange de comédie et de thriller gentillet (qui sur la fin tombe un peu à plat, mais bon). Ajoutons que certains parallèles entre le monde des insectes et celui des hommes sont plutôt sympathiques. Ce qui lui fait du tort, en revanche, c'est le style pas franchement éblouissant, le sujet pas très attrayant au premier abord, et ce côté "exposé de sciences nat'" qui peut rapidement agacer.
Un indispensable de la littérature française contemporaine ? Clairement... Non.