Les Furies par Dktango

J’aime beaucoup les romans catastrophes et post-apocalyptiques. Je recherchais depuis un moment « Les furies ». Je n’ai jamais entendu de Keith Roberts. Cet anglais n’aurait eu que 5 romans à traverser la Manche.

Retour à la période de la Guerre Froide où les deux blocs s’intimidaient par explosions nucléaires interposés. Ces bombardements à radiation sont devenus une banalité. Or, lorsque ces deux cinglés s’amusent à faire péter en même temps leurs plus grosses bombes, le monde entier se voit défigurer. C’est à ce moment précis que des guêpes géantes – d’environ 1 mètre de longueur – décident d’attaquer les populations.

Le récit est narré au point de vue de Bill, donc à la première personne. On le suit dans sa survie. Mine de rien, il s’en passe des choses à travers ces 300 pages. On s’ennuie peu, même si je lui reproche quelques passages redondants. J’ai beaucoup aimé le début. Faut relativiser toutefois puisqu’on est loin de l’excellent « Terre brûlée » de **John Christophe**r.

Tout au long du récit, ce livre m’a un peu fait penser à la « La guerre des mouches » de Jacques Spitz. Ainsi, on suit l’évolution de ces insectes et leurs inventivités à combattre la race humaine. Nous qui vivons dans notre confort et sécurité, il nous est difficile d’imaginer ces dangers. C’est intéressant parce que le récit soulève pas mal de questions philosophiques.

Il m’est difficile d’en parler en profondeur, sans dévoiler le contenu. Toutefois, c’est un bon roman, pas exceptionnel, mais sympathique à lire. Ces invasions d’insectes parasites, je ne peux que penser aux frelons asiatiques qui déciment nos abeilles. Je suis un peu déçu de la fin. J’ai été peu emballé sur les raisons sur l’apparition de ces guêpes.