En voilà, un bouquin que je recommanderais à tous. Quel brio dans le maniement de la langue, bon sang. Damasio crée une pelletée de néologismes à la page (mention spéciale pour le « Ni Dieu ni paramaîtres »), mélange allègrement les niveaux de vocabulaire, les styles, les langues. Un vrai bonheur de lecture. Quant à l’univers, ben disons qu’en échelle Black Mirror, on est dans une relative proximité de nos déviances de début de siècle. Mais inutile d’en dire plus, aucun résumé (et en particulier celui, très faible, de la 4e de couv) ne rendrait hommage à ce chouette bouquin. Y’a plus qu’à attendre une dizaine d’années pour retrouver ce grand monsieur qu’est Damasio...