Voilà une fin de trilogie qui n'a de valeur qu'en tant qu'ouverture à une suite (non annoncée pour l'instant). Certes, l'histoire se termine, les personnages principaux trouvent enfin une place dans ce monde souterrain. Mais tout ça me laisse un goût d'inachevé, avec plein de portes finalement laissées ouvertes (le silo 40 en mode shutdown : qu'advient-il de lui ? les nanomachines dans le corps de Juliette, Solo et des enfants… quelle suite vont-elles avoir ? Et le reste du monde ? A-t-il survécu ?). Au final, je trouve ce volume répétitif par rapport aux deux premiers, et bien incomplet. C'est un volume de transition. J'espère juste qu'il y aura une suite...
A propos de la fin :
Hugh Howey nous offre une parfaite fin hollywoodienne avec ciel bleu, herbe verte, rescapés aspirant à grandes goulées un air frais et pur, chants d'oiseaux, rires d'enfants, quelques larmes pour les disparus. Manque plus que le solo des violons et on y est… C'est joli tout plein, rassurant et bienveillant, mais décevant pour qui a suivi sur quelque 2000 pages les tribulations souterraines de ce peuple…