Vous m'auriez dit que c'était du Levy, je vous aurais cru.
"Les gens heureux lisent et boivent du café"... Quand j'ai lu ce titre lors de ma promenade hebdomadaire à la Fnac, je me suis dis tiens, c'est assez avant-gardiste.. un peu culotté, mais la couverture est jolie, me faisant penser à "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine De Vigan (aller le lire, ce bouquin est bien.. lui... oops). Bon. J'achète.
Très enthousiasmée de ma trouvaille, je me plonge dedans, et c'est la descente aux enfers. Plus je lis, plus je suis déçue. Ce bouquin est un monceau de stéréotypes. Entre l'homosexuel nympho, la veuve éplorée et l'homme rustre qui est méchant car il a vraiment souffert en amour, non non non, pas plus s'il vous plait je vais vomir.
Je ne vais pas m'étaler sur le sujet, écrire un roman est quelque chose d'incroyablement courageux, et j'admire l'auteur pour l'effort fournis. Toutefois, pourrions-nous sortir des sentiers battus ?
Après de longs efforts pour finir ce bouquin, j'ai changé d'avis. "Les gens heureux lisent et boivent du café", ce n'est pas avant-gardiste. C'est prétentieux.