Retour en enfance et désillusions ?
A 10 ans, Arsène Lupin était mon héros. Alors vous comprenez sans doute ma joie lorsque je suis tombé, chez ma grand-mère, sur cinq épisodes inédits pour moi. L'ordre dans lequel je les lirai importe peu car j'ai déjà tout gâché étant petit pour ce qui est de la chronologie.
Dans Les Huit Coups de l'Horloge, Lupin, pour séduire une jeune femme, la fait participer à huit de ses aventures... ou plutôt de ses enquêtes.
En effet, toute l'originalité de Lupin résidait pour moi dans son aspect "aventurier" ; or ici il se contente (à l'exception de La Dame à La Hache) de s'introduire assez près des évènements pour faire éclater la vérité avec une aisance déconcertante. Peut-être cela tient-il au manque de difficulté des énigmes (notamment l'avant-dernière : j'avais trouvé avant lui...) ou tout simplement au fait que Lupin ne fasse que rétablir la vérité, sans être lui-même inquiété, démasqué, pourchassé. En somme, il se prive d'une partie de son panache. Et c'est bien dommage.
Reste à espérer un simple accident de parcours...