Si Gunther Anders dans son Obsolescence de l’homme s’intéresse à l’exagération comme chemin vers la vérité, force est de constater que, si l’exagération est bien présente dans cet essai, la vérité chez Giuliano de Empoli a laissé place à un militantisme politique agréable aux oreilles des lecteurs du Monde, de Libération ou du Nouvel Obs et sans intérêt aucun pour les autres, ceux qui, comme Ponce Pilate au Galiléen, posent la question toujours laissée sans réponse: qu’est-ce que la vérité ?
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L’auteur avait réussi dans son excellent Mage du Kremlin à se tenir sur un ligne de crête en restant dans le domaine du roman. Un essai réclame plus d’intelligence et moins de parti-pris que n’en est capable cet enseignant à Science Po.