Beaucoup de poèmes construits assez maladroitement, surtout au début car ils sont présentés par ordre chronologique. De beaux vers pourtant, de belles intuitions.
Peut-être qu'avec l'âge Radiguet aurait pu prétendre à une illustre place parmi nos grands.
On retiendra "Le Langage des fleurs ou des étoiles", "À une promeneuse nue", "Élégie", "Avec la mort tu te maries...", "Un cygne mort...", "Déjeuner de soleil", "Colin-Maillard", "Amélie" et "Une carte postale : les quais de Paris".
Je me permets de recopier ici le dernier quatrain d' "Amélie" :
Orages sur le pont si le champagne mousse
Versons une liqueur de fantaisie au mousse
Pour nous remercier de ces verres de menthe
Il nous épellera le nom de son amante