Ce curieux roman, entré au temple des classiques de la littérature jeunesse, est très proche du conte : au fin fond de la campagne chilienne, un assassin arrive et tue les parents du petit Paolo. Mais épargne celui-ci... Entre eux, une curieuse relation s'instaure. Comme dans les contes, ils vont rencontrer d'autres personnages, devoir franchir des obstacles, etc...
Beaucoup de sensibilité dans ce roman extrêmement bien écrit. La naïveté, la simplicité du ton déroute parfois, mais il faut le prendre comme une référence aux contes, à mon avis. L'histoire est belle, universelle, tendre et cruelle à la fois. J'ai aimé le fait de ne pas trop savoir à quelle époque les choses se passent, le flou relatif autour des personnages. Il se dégage une certaine magie de ce récit qui, à mon sens, peut être lu avec profit par les adultes.
Une belle rencontre avec Anne-Laure Bondoux. Et, petit plus, je trouve la couverture du livre absolument fascinante ; après avoir lu le livre, on a le cœur serré quand on voit ces deux personnages de dos...