Mon dieu quelle déception, j'en deviens plus clémente avec les deux premiers..
Imaginez-moi demandant à la bibliothécaire (toujours aimable et mince, pas de cliché s'il vous plait..) de bouger son cul pour aller me chercher en réserve le livre les Lépreuses d' Henry (oui on est devenu intimes). Je sais que dans quelques minutes le livre tant attendu sera entre mes mains, j'avoue avoir un peu attendu avant de la commencer car nostalgique comme je suis, savoir que les aventures de Costal se termineront me chagrine.
Me voilà accolée à mon radiateur dos à la fenêtre, assise sur mon lit, je me dis que la vie c'est cool. C'était sans compter le foutage de tranche intense de ce bouquin. Bon, certes, c'est pas pire que Le démon du bien, mais c'est presque pareil. On retrouve un Costal indécis qui encore et toujours hésite. Et comme l'auteur sait pertinemment qu'il peut pas faire un deuxième bouquin sur le doute de son personnage, mais que, problème comment faire pour que se soit aussi long.. Eureka on va faire croire que Costal va creuver! Comme ça, ça résout tout sans que j'ai besoin de me casser le trognon et puis en plus ça va un peu ajouter des pages! Non mais merci est-ce que c'était utile? Je ne dis rien à propos de la transformation de Solange. Mais Costal parlons-en! Mon pauvre garçon ne te plains pas des jeunes filles si tu ne cesse de leur tendre des perches! Tu n'as plus aucune légitimité et crédibilité, et sincèrement écouter les jérémiades d'un mec qui 1) ne sait pas ce qu'il veut et 2) râle pour râler non merci!
Bon c'est vrai je caricature, surtout que l'on retrouve quelques pistes de réflexion assez intéressantes.
Mention très bien pour le passage entre Mme Dandillot et sa fille l'amour mère fille est je trouve très beau.