Par où commencer ?
Par le prémisse qui pourrait être intéressant ? Par les recherches qui ont, peut-être, été faites sur la période.
Ce serait faire trop d'honneur à ce roman, et à toute le reste.
Aux femmes qui sont toutes magnifiques et à forte poitrine. Aux histoires d'amour digne de romans Harlequin. Aux accumulations et comparaisons intempestives. À l'incapacité de faire simple. Aux adjectifs, partout, tout le temps. À l'absence de maitrise des points de vue.
Une partie au moins de l'ennui que j'ai ressenti à la lecture de ce livre vient d'une mauvaise traduction, tant qu'on pourrait croire qu'elle a été réalisée par une IA : les formulations ou les termes anglais transparaissent parfois littéralement derrière le texte, qui fait alors peu sens en français. Mais il n'y a pas que ça, et loin de là.
Sur le fond, le roman est plein de gros clichés. Les méchants de l'Église (dont il est systématiquement précisé qu'elle est catholique, comme si le contexte et le nombre de pages déjà lues ne permettait pas de le comprendre) sont très, très méchants. Ceux de l'armée aussi. Moches, aussi. Notre héros est un vrai héros masculin, qui pue, est méchant derrière son grand cœur. Lui aussi, on l'a vu mille fois.
Allez, pour le déplaisir, un exemple caractéristique :
"Il se frappa le front de la paume de sa main, un geste qui claqua comme le coup de fouet d'un Monsieur Loyal dans l'arène de son cirque."
Il y a des succès que je ne comprendrais jamais.