Le monde inventé par Clélie AVIT est composé de deux peuples : les Na-friyens et les Friyens. L’histoire commence avec la fuite d’Erianna, une jeune femme de 25 ans, orpheline, poursuivie par des mercenaires qui veulent la capturer. Car Erianna fait partie des derniers représentants du peuple friyen qui, dans l’imaginaire collectif, ont des pouvoirs magiques. Et la chasse aux Friyens, là-bas, c’est le sport national.
Très vite on apprend avec l’héroïne que les Friyens n’ont pas du tout disparu, mais qu’ils ont établi des boucliers protecteurs autour de leurs communautés. Notre héroïne se découvre de puissants pouvoirs qu’elle va essayer de maitriser, mais surtout qu’elle est une potentielle candidate pour sauver le monde. Car une sombre prophétie menace la communauté des vents. Serait-elle l’élue ? C’est ce que semble croire Setrian, le messager des vents qui avait pour mission de la retrouver et qui va lui faire découvrir ce nouveau monde.
Jusque-là, rien de très novateur, sauf que Les messagers des vents reprend les codes les plus élémentaires de l’épopée en fantasy pour mieux se les approprier et les faire évoluer de façon vraiment intéressante. On suit avec enthousiasme notre héroïne, qui est accompagnée par des personnages secondaires bien sympathiques, auxquels on s’attache très vite. Les méchants sont vraiment méchants et la prophétie va nous révéler bien des surprises.
Du roman d’apprentissage à la quête initiatique en passant par quelques disparitions bien mystérieuses et un début de romance, Clélie Avit nous propose un roman bien ficelé qui rafraichit la fantasy française pour adolescents.