Alain posture
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C'est toujours un plaisir de découvrir un Jules Verne jamais lu. Les naufragés du Jonathan s'avère de plus éminemment sympathique. Le Jonathan du livre, c'est un navire de fort tonnage transportant un millier d'émigrants, qui fait naufrage au cap Horn lors d'une tempête. Les survivants, sauvés par un énigmatique personnage nommé le Kaw-Djer, réfugiés sur la bien nommée île d'Hoste, vont y fonder une colonie.
Le Kaw-Djer est un anarchiste, qui a fui à l'extrême sud du monde connu pour appliquer sa doctrine : Ni dieu ni maître. Le récit va malicieusement le placer dans l'obligation d'abandonner de plus en plus ses convictions. D'abord confiant dans la nature humaine, il va se rendre compte que la foule des colons ne saurait s'organiser seule, que sans un chef énergique elle court au désastre. Il va donc prendre le pouvoir, avec il est vrai l'assentiment de tous, mais va devoir faire preuve de plus en plus de dureté, voire de tyrannie.
Sous nos yeux, c'est une nouvelle nation qui se construit, ses institutions grossissant de plus en plus. Si l'ensemble ne manque pas de naïveté, sombrant parfois dans le plus pur mélodrame feuilletonesque, le plaisir n'en est pas gâché. Il n'est pas besoin de vanter la qualité d'écriture de Jules Verne et son sens du pittoresque.
Créée
le 24 sept. 2024
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