J’écrivais maintenant Les Olympiques, et écrire le sport me plaisait
plus encore que le vivre. II y avait plus profond, et beaucoup plus
profond: c’était qu’il m’était impossible, dans le moment le plus
décisif de toute compétition sportive, d’arracher de moi cette pensée,
que le résultat était de nulle importance. Pour Peyrony, le sport
était quelque chose de strict, de précis, d’ordonné, et de difficile.
Pour moi aussi il était tout cela, mais avec une marge de détachement
qui lui communiquait en intelligence ce qu’elle lui faisait perdre en
authenticité.