J’écrivais maintenant Les Olympiques, et écrire le sport me plaisait
plus encore que le vivre. II y avait plus profond, et beaucoup plus
profond: c’était qu’il m’était impossible, dans le moment le plus
décisif de toute compétition sportive, d’arracher de moi cette pensée,
que le résultat était de nulle importance. Pour Peyrony, le sport
était quelque chose de strict, de précis, d’ordonné, et de difficile.
Pour moi aussi il était tout cela, mais avec une marge de détachement
qui lui communiquait en intelligence ce qu’elle lui faisait perdre en
authenticité.


S_Laget
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 4 mars 2017

Critique lue 157 fois

1 j'aime

S_Laget

Écrit par

Critique lue 157 fois

1

Du même critique

Les Grandes Gueules
S_Laget
1

Giovanni: de la gestapo au scénario

Gestapiste, sous-SS (SK), assassin sordide, malfrat très jeune quoique d'une famille hyperfriquée, José Giovanni a "évidemment" fini paisiblement ses jours en Suisse. Si Les Grandes Gueules était un...

le 10 mars 2017

4 j'aime

Les Dieux du stade
S_Laget
5

Une admiration moralement inconfortable

Tout en moi se révolte à l'idée de mettre plus de 5 étoiles à un film de propagande nazie, surtout en ce moment où un antisémitisme décomplexé revient en force chez des néo-nazis déguisés en "types...

le 9 mars 2017

3 j'aime

La Force Athlétique
S_Laget
10

Le livre de Marc Vouillot

Etait-il utile de développer le titre? Marc Vouillot est le père de la force athlétique en France. Personnage haut en couleur, initié très jeune à la force par Henri Ferrari et bardé de titres...

le 10 mars 2017

1 j'aime