Houellebecq se regarde écrire comme d'autres s'écoutent parler. C'est horripilant et ça nuit au propos.
Plus gênant, Houellebecq fait passer ses vérités pour la vérité. Il a l'air convaincu que ses névroses sont des névroses partagées par ses lecteurs, et semble au passage affirmer insidieusement "toi aussi tu es comme moi". Désolé bonhomme, tout le monde n'est pas comme toi.
Au final cette mise à nu est empreinte de lacheté, car au lieu de d'affronter seul ses démons, Houellebecq se réfugie derrière l'idée que ce n'est pas lui qu'il met à à nu, mais la société dans son ensemble. Dommage.