C'est le deuxième roman de Philippe Besson que je lis, que je dévore, avec lequel je vis quelques heures.
Il s'appelle Mathieu, elle s'appelle Hélène ; ils ont un point commun : la solitude, celle qui les habite, celle qu'ils portent sur leur dos, péniblement.
Ils se trouvent par hasard, à croire que le hasard fait bien les choses, à croire qu'Eluard avait raison, le hasard n'existe pas, il n'y a que des rendez-vous.
Leurs plaies se mêlent, se rejoignent, ils se comprennent au fil des pages.
Flâner dans les rues de Lisbonne, écouter l'autre, avec pudeur, toujours.
Une plume sublime, douce, lente, la magie des mots et de l'amour...
Une poésie de 190 pages.