Les Passants de Lisbonne par Thierry Dupreuilh

La sortie du nouveau livre de Philippe Besson est toujours un événement. On l'attend toujours avec impatience. Travaillant dans une médiathèque, je savais que ce roman intégrerait notre fonds,, Je savais par ailleurs que je ne serais pas le seul à vouloir le lire,donc pour calmer mon envie,j.'avais lu plusieurs critiques positives leconcernant. Eh bien vous savez quoi, toutes ces lectures n'ont fait que attiser mon envie.J'ai pu l'acquérir enfin ; hier, pour une durée d'un mois .
Philippe Besson nous emmène cette fois à Lisbonne dans un hôtel luxurieux ou nous devenons les témoins privilégiés de la rencontre entre deux êtres humains Hélène et Mathieu drapés dans leur solitude, deux écorchés vifs en détresse démunis Tous deux ont eu besoin de s'exiler pour régler leurs névroses. Elle elle doit faire face au décès de son mari, lors d'un tremblement de terre à San Francisco, Lui doit apprendre à réagir après une rupture amoureuse.Tous deux se confient, racontent leur douleurs, leurs souffrances, leur tristesse pour apaiser leur chagrin

        Il est très difficile de parler de ce livre Tout m'a plu., Ce que je peux dire c'est que je me suis laissé emporter par l'intrique sans aucune difficulté la rencontre de Mathieu et d' Hélène m'a beaucoup touché
         Dès les premières pagesmon imagination s'est mise en route instantanément, le décor m'est apparu paradisiaque. J'ai même tenté de mettre un visage sur chacun des personnages.
         J'ai eu une impression de calme, de sérénité, d'évasion, loin de la morosité de la société actuelle Ce calme n'a été troublé que par le bruit des  pages qui se tournent toutes seules. Pourtant, à travers une écriture ciselée et poétique,Philippe Besson aborde un  thème délicat, le deuil   la perte d'un être cher avec des mots choisis, des mots, doux  apaisants.Nous sommes en face d'un texte émouvant; bouleversant plein d'espoir qui permet de panser nos propres blessures.Ce livre nous rappelle à tous que au final  la douceur du souvenir domine la douleur de l'absence.